"Les murs" Ana Torroja
- francesconelprofem
- 21 juin 2015
- 1 min de lecture
Les murs ont des oreilles mais en révèlent jamais leurs secrets j'attendrai qu'ils me parlent des rêves sans issue des clés perdues, des cris muets des peines capitales... Derriêre les volets peints il n'y a rien qu'un silence épais... qui lèvera le voile de ces mystères qui tuent des gardes à vues, des mises à pied ? j'attendrai que tu parles... que tu viennes et comprennes qu'il n'y a pas de temps à perdre... La solitude est une prison où l'on s'enferme pour éviter de donner un nom aux vrais problèmes... Les murs dont tu t'entoures t'ont rendu sourd, aveugle, muet... qui lèvera le voile ? qui te rendra le ciel, l'eau et le sel, qui me dira un jour où est le chemin de ton âme ?
montre-moi, n'oublie pas : Il n'y a pas de temps à perdre... La solitude est une prison où l'on s'enferme pour éviter de donner un nom aux vrais problèmes... Tu ne dis rien et tu te couches je meurs de soif si près de la source une fleur privée d'eau.... La solitude est une prison où l'on s'enferme pour éviter de donner un nom aux vrais problèmes... Est-ce que tu m'aimes ? Est-ce que l'on s'aime ? Est-ce que tu m'aimes ?
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